C’est une expression qu’on entend encore beaucoup : “apprentissage de la propreté”.
Mais chez Mamoune & Mayotte, on préfère lui dire merci, au revoir.
Non pas pour le plaisir de faire autrement.
Mais parce que les mots que l’on utilise ont du poids.
Et dans ce cas précis, ils peuvent même avoir des conséquences sur le regard qu’on porte sur l’enfant, sur ses besoins… et sur ce qu’on attend de lui.
“Propreté” : un mot qui salit ?
Quand on parle de “propreté”, il y a comme un sous-entendu glissé derrière.
Comme si faire pipi ou caca dans une couche rendait un enfant sale.
Comme si l’urine, ou les selles, étaient des choses à cacher, à craindre, à éviter à tout prix.
Et pourtant… l’urine n’est pas sale. C’est un déchet du corps, oui — comme la sueur ou les larmes. Mais il n’y a rien de honteux ou de dégoûtant là-dedans.
Quand on associe ses propres besoins corporels à quelque chose de “sale”, cela peut induire de la honte, de la peur, de la gêne chez l’enfant.
Et c’est justement ce qu’on veut éviter.
Continence ≠ apprentissage
À la place, nous préférons parler d’acquisition de la continence.
Pourquoi ce mot ?
Parce qu’il désigne un processus naturel, progressif, profondément lié au corps.
Un processus qui ne s’enseigne pas comme une leçon d’école.
Mais qui s’acquiert avec le temps, avec l’expérience, et dans un cadre qui permet à l’enfant de ressentir, tester, ajuster.
Un exemple tout simple
Imaginez :
Vous êtes face à quelqu’un et on vous demande de lever le bras comme si vous alliez attraper une rampe d’escalier.
Votre tête ne sait pas forcément à quelle hauteur est cette rampe.
Mais votre corps, lui, s’en souvient.
Parce que vous avez déjà posé votre main sur des dizaines de rampes dans votre vie.
Et que c’est l’expérience qui a enregistré l’information.
C’est pareil pour la continence.
Le corps a besoin de vécu, d’essais (parfois ratés), de répétitions, pour intégrer ce qui se passe à l’intérieur et y répondre consciemment.
Et l’énurésie dans tout ça ?
Faire pipi au lit après 4 ou 5 ans peut inquiéter certains parents.
Mais ce qu’on appelle l’énurésie est encore très fréquente à cet âge.
Et non, ce n’est pas un échec.
Ni un caprice.
Ni une “régession”.
C’est un signe que l’acquisition n’est pas encore stabilisée la nuit. Et dans ces moments-là, l’important c’est d’accompagner avec douceur, pas de presser.
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Le rôle du parent : créer les conditions
Accompagner l’acquisition de la continence, ce n’est pas enseigner.
C’est observer, mettre en capacité, créer un environnement adapté.
C’est aussi accepter que l’enfant ait besoin de temps.
De faire. De rater. De recommencer.
Sans pression. Sans stress. Sans “alors, t’as réussi ?”
En résumé
🧠 L’acquisition de la continence est un processus corporel, pas un apprentissage cognitif.
🗣️ Les mots que l’on utilise comptent : ils peuvent libérer… ou enfermer.
💧 Dire “propreté” n’est pas neutre. Parler de continence, c’est recentrer le sujet là où il se passe : dans le corps de l’enfant.
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Parce que grandir, ça prend du temps.
Et ça mérite qu’on le respecte 💛