La continence ne s’enseigne pas, elle s’acquiert. Mais autour de ce processus naturel, tellement d’idées reçues circulent… Des conseils donnés “en pensant bien faire” — et qui finissent surtout par compliquer les choses.Et si on faisait le tri ? Pas pour culpabiliser, mais pour redonner du pouvoir (et du bon sens) aux parents… et surtout aux enfants.
❌ 1. “On va le réveiller pour faire pipi, comme ça il ne mouillera pas le lit”
Cette idée a la peau dure. Mais elle repose sur une incompréhension du fonctionnement du corps. La nuit, la continence ne dépend pas d’un entraînement comportemental. Elle repose en grande partie sur la production d’une hormone antidiurétique qui signale aux reins de limiter la fabrication d’urine.
En clair ? Ce n’est pas une question d’apprentissage à se lever, mais d’un rythme biologique à maturer.
👉 Réveiller un enfant pour faire pipi, c’est l’épuiser (et vous avec), sans résoudre le vrai “problème”.
👉 Pire : cela peut renforcer l’idée qu’il ne peut pas y arriver seul.
Et si, plutôt, on mettait en place des routines douces qui annoncent la nuit, favorisent la régulation hormonale… et rassurent son cerveau ? Un petit “bonne nuit la vessie” en se couchant, ça change tout !
❌ 2. “On va arrêter de boire le soir”
C’est un réflexe courant. Mais c’est une fausse bonne idée — et parfois, une très mauvaise.
La continence ne s’obtient pas par déshydratation !
➡️ Se priver de boire n’aide pas le corps à apprendre à se réguler.
➡️ Et surtout, cela n’agit pas sur la cause nocturne du pipi au lit (toujours cette fameuse hormone…).
Un bon équilibre d’hydratation dans la journée (et jusqu’au coucher), associé à des rituels réguliers et à une ambiance apaisante le soir, a bien plus de pouvoir que la frustration.
❌ 3. “On demande toutes les 10 minutes s’il a envie de faire pipi”
C’est rassurant sur le moment. Mais là aussi, on brouille les messages.
➡️ Ce n’est pas une envie, comme un gâteau ou une course dans le jardin. C’est un besoin physiologique.
➡️ Et surtout, c’est à l’enfant de reconnecter son corps avec ce besoin, pas au parent d’en deviner le moment.
🎯 Ce qu’on propose à la place ?
– Créer un rituel de vérification ("Et si tu allais voir si ta vessie a besoin ?")
– Associer cela à un geste ou un mot récurrent, pour que l’enfant prenne l’habitude d’écouter son corps en autonomie.
❌ 4. “On attend que les couches soient sèches pour commencer”
Une couche sèche, ce n’est pas toujours un signe de continence. C’est parfois juste… une couche ultra-performante.
Les couches qui “absorbent tout” masquent les sensations et ralentissent le lien entre corps et cerveau.
La bonne idée ? Créer un environnement où les petits “ratés” sont vus comme des pas vers la réussite, pas comme des échecs. D’où notre fameux pyjama étanche MaMa DoDo !
❌ 5. “On remet une couche, parce que ça ne marche pas”
La continence n’est pas un concours, ni une ligne droite.
Remettre une couche à chaque “accident” peut créer un message confus pour l’enfant : “Tu n’y arrives pas, on revient en arrière.”
À la place :
– On accompagne
– On ajuste le cadre
– On soutient l’enfant dans sa progression, au rythme de son corps.
❌ 6. “On attend l’été” ou “On se dépêche pour la rentrée”
Là encore, ce sont des injonctions qui ne servent ni l’enfant… ni le parent.
L’été n’est plus “simple” que si l’environnement suit le même rythme que l’année. Et la rentrée ne doit pas devenir une course à la propreté (oups, à la continence !).
✅ Et si on changeait de cap ?
Chez Mamoune & Mayotte, on propose une autre voie :
✨ Accompagner sans précipiter
✨ Mettre l’enfant en capacité, sans faire à sa place
✨ Prévoir une zone d’essai, où chaque loupé est une étape normale
✨ Offrir des outils pratiques, comme notre pyjama étanche MaMa DoDo, ou notre mini-accompagnement en ligne gratuit (le lien est ici 😉)
Parce qu’en réalité, le savoir sur la continence, c’est le pouvoir.
Et dans ce cas précis, le pouvoir d’éviter bien des galères… en respectant le corps et le rythme de l’enfant.
